Effort normal variable sur la longueur d'une membrure

merci beaucoup Mr MONTABONE .
l'analyse non linéaire est si connue en litérature technique qui exclu le théoréme de concomitance d'effet son application pour ce type de structure est un geste plein d'efficience .

j'ai déja mentionné que la distance entre les deux points d'infléxions ne dépasse pas la longueur totale de la membrure superieure

nous avons calculé des fermes en charpente metallique de 100 m de portée , controlé meme des structures de 200 m de protée qui génèrent des efforts de compression si importants .
la notion du flambement pour ce pont est claire , le bon sens te conduire à postuler un raisonnement etayé par la reglementation et la théorie .
le flambement de la membrure superieure hors plan est contrebalancé par l'effet de l"appuis elastque généré par les montants et diagonale

voici le schema synoptique du mode de flambement hors plan de la membrure superieure non contreventée latéralement .
tu pourras nous formuler la longueur de flambement mathématiquement par la méthode energitique
L"effort normal est variable au niveau de chaque tronçon .

le schema ci dessous est un exemple de modéle explicatif du flambement hors plan de la membrure raidie par les appuis elastiques qui reflètent la rigidité fléxionnelle des montants et diagonales

commernt calculer exactement la longueur de flambement hors plan ?

comment se calcule la longueur du flambement globale de la membrure superieure

Tes 2 questions sont identiques et je te renvoi au bouquin de Mr latteur "Calculer une structure-De la théorie à l'exemple" Page 199 et 200 qui répond précisement à ta question.
Ce bouquin de RDM écrit par un ingénieur belge est pas mal du tout car il fait le lien entre la RDM qui se perd parfois dans ses arcanes mathématiques et la pratique quotidienne d'un ingénieur de structure qui perd parfois de vue sur quelle base simplificatrice a été basé telle ou telle théorie.
Je précise que je n'ai pas d'action dans la librairie qui édite ce bouquin.

merci , j'ai déja consulté la théorie de timoshenko de stabilité elastique qui etudié ce type de problème .
ravi Mr MONTABONE d'echanger avec toi

merci montabone........tu es ingenieur spécialiste en charpente metallique ?

Non mais j'ai eu à controler des structures métalliques (notes de calcul et exécution sur chantier). Et comme j'aime bien la charpente métallique, j'ai continué à me tenir au courant ......

l'ingenieur en génie civil est tenu de maitriser le béton et la charpente , géotechnique , materiaux de construction , pathologie de tous les types d'ouvrage .
etre ingenieur genie civil uniquement béton armé , c'est un peu génant .
merci Mr MONTABONE tu es une lumière de ce forum

Je te remercie de ton compliment et te retourne le même.

tu as fais quelle université?

Voila, je suis d'accord, la longueur de flambement de la membrure supérieure est plus petite que la longueur réelle. L'hypothèse est que la membrure est continue horizontalement et qu'elle vien se terminer en descendant jusqu'au niveau du tablier, à cet endroit elle est à une traverse sur laquelle elle est encastrée ce qui fait que le problème ne se limite plus à une partie droite mais doit tenir compte des encastrements aux extrémités. Les appuis intermédiaires en effet peuvent etre supposés élastiques considérés comme un portique à l'envers dont les poteaux peuvent s'écarter latéralement sous la compression de la membrure.Il faut déterminer la raideur des ressorts et introduire ça dans le modèle je pense

L'étude du système en non linéaire ne sera valide que si on introduit des charges transversales manuellement de façon à créer un déplacement qui sera pris en compte par le logiciel et ainsi permettre de calculer le flambement ( appuis à ressorts) sauf que si le pont n'est pas chargé partout de la même manière, exemple charge roulante alors ça devient compliqué puisque les raideurs sont différentes à chaque incrémentation du déplacement de charges.

merci Mr Léo

merci montabone , tafatneb , excelent débat technique