Lu dans le Journal "LIBERTE"
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Débat sur les séismes au Forum d’El Moudjahid
Les écoles ne sont pas conçues pour des évacuations d’urgence
Par
:Souhila Hammadi
Lu : (38 fois)
Les
animateurs du Forum d’El Moudjahid ont initié, hier matin, une
conférence-débat sur les séismes en Algérie. Ils ont invité, pour la
circonstance, un panel d’experts et d’intervenants sur cette
catastrophe naturelle, à savoir M. Belazougui Mohamed,
directeur général du Centre national de recherche appliquée en génie
parasismique (CGS), M. Yalès Chaouch, directeur général du Centre de
recherche en astronomie, astrophysique et Géophysique (Craag), les
présidents du Conseil national des experts architectes (Cnea) et du
Croissant-Rouge algérien, ainsi le colonel Allel de la Protection
civile et M. Chelghoum, expert en sismologie. Pourtant, les
interventions n’ont pas réellement apporté des faits nouveaux sur un
phénomène connu mais hautement redouté par les Algériens. “Il y a une
activité sismique quotidienne au nord du pays. Cela fait partie de la
vie des Algériens”, a confirmé M. Chaouch. M. Belazougui a indiqué que
le pays n’a commencé à s’organiser pour faire face aux risques majeurs
qu’au milieu des années 1980, échaudé par la douloureuse expérience du
tremblement de terre de Chlef (El-Asnam à l’époque), qui a fait plus de
3 000 morts et causé quelque 3 millions de dollars américains en dégâts
matériels. “Chaque séisme est un laboratoire à ciel ouvert, qui nous
apprend davantage sur le comportement du sol et la stratégie à adopter
pour la prévention”, a-t-il précisé. M. Chelghoum, expert en
sismologie, a corroboré la nécessité absolue de miser sur la prévention
des risques majeurs, qui se concrétise essentiellement par des
constructions parasismiques. À ce titre, il a indiqué qu’il est très
difficile, même avec des connaissances approfondies en sismologie,
géologie et autres, de savoir à quelle date précise et à quel endroit
tremblera la terre. Il faudra donc éviter l’effondrement des bâtisses
en menant une bonne étude du sol avant la conception de l’ouvrage et de
mettre en œuvre une structure adaptée qui résistera aux mouvements
incontrôlés de la Terre. Pour le rappel, M. Chelghoum a exposé au
Sénat, il y a quelques années, une simulation de l’ampleur des pertes
humaines et matérielles qu’occasionnerait une grande secousse
tellurique à Alger. Il avait surtout mis l’accent sur la vulnérabilité
du vieux tissu urbain de la capitale dans lequel sont implantés les
sièges des institutions et organismes névralgiques de l’État. Il
semblerait que les leçons des terribles tremblements de terre de Chlef
en 1980 et de Boumerdès en 2003 n’ont pas été vraiment tirées, puisque
le conférencier a affirmé que le non-respect des normes parasismiques
constituent “la grande défaillance” dans le secteur du bâtiment en
Algérie. Le directeur général du CGS a informé que les CTC (organismes
de contrôle technique des constructions) s’assurent de la conformité
des grands ouvrages au stade de la conception sur plan.
A
contrario, il est plus difficile de se prononcer sur les constructions
individuelles, suivies par des architectes ou des entrepreneurs. “Nous
avons des doutes quant à leur bonne tenue lors d’un séisme”, a-t-il
expliqué. Abdelhamid Bendaoud, président du CNEA, a souligné
l’existence effective d’un arsenal juridique relatif à la gestion et à
la prévention des risques majeurs. “Son application fait défaut. C’est
ça le problème.” Le colonel Allel de la Protection civile a rapporté
que la gestion des catastrophes naturelles demeure problématique, même
si l’État a élaboré une stratégie globale en la matière. “Des plans
Orsec existent dans chaque wilaya et même dans chaque commune.” Le
directeur général du Croissant-Rouge algérien a rappelé que la panique
tue davantage que le séisme lui-même.
Son organisation mène une
campagne, dans les établissements scolaires, pour montrer aux élèves et
aux enseignants de quelle manière il faut réagir si une catastrophe
naturelle se produit durant les heures de classe. Malheureusement, lui
et son équipe ont constaté que les écoles ne sont nullement conçues
pour faciliter des évacuations d’urgence.
Les écoles ne sont pas conçues pour des évacuations d’urgence
Par
:Souhila Hammadi
Lu : (38 fois)
Les
animateurs du Forum d’El Moudjahid ont initié, hier matin, une
conférence-débat sur les séismes en Algérie. Ils ont invité, pour la
circonstance, un panel d’experts et d’intervenants sur cette
catastrophe naturelle, à savoir M. Belazougui Mohamed,
directeur général du Centre national de recherche appliquée en génie
parasismique (CGS), M. Yalès Chaouch, directeur général du Centre de
recherche en astronomie, astrophysique et Géophysique (Craag), les
présidents du Conseil national des experts architectes (Cnea) et du
Croissant-Rouge algérien, ainsi le colonel Allel de la Protection
civile et M. Chelghoum, expert en sismologie. Pourtant, les
interventions n’ont pas réellement apporté des faits nouveaux sur un
phénomène connu mais hautement redouté par les Algériens. “Il y a une
activité sismique quotidienne au nord du pays. Cela fait partie de la
vie des Algériens”, a confirmé M. Chaouch. M. Belazougui a indiqué que
le pays n’a commencé à s’organiser pour faire face aux risques majeurs
qu’au milieu des années 1980, échaudé par la douloureuse expérience du
tremblement de terre de Chlef (El-Asnam à l’époque), qui a fait plus de
3 000 morts et causé quelque 3 millions de dollars américains en dégâts
matériels. “Chaque séisme est un laboratoire à ciel ouvert, qui nous
apprend davantage sur le comportement du sol et la stratégie à adopter
pour la prévention”, a-t-il précisé. M. Chelghoum, expert en
sismologie, a corroboré la nécessité absolue de miser sur la prévention
des risques majeurs, qui se concrétise essentiellement par des
constructions parasismiques. À ce titre, il a indiqué qu’il est très
difficile, même avec des connaissances approfondies en sismologie,
géologie et autres, de savoir à quelle date précise et à quel endroit
tremblera la terre. Il faudra donc éviter l’effondrement des bâtisses
en menant une bonne étude du sol avant la conception de l’ouvrage et de
mettre en œuvre une structure adaptée qui résistera aux mouvements
incontrôlés de la Terre. Pour le rappel, M. Chelghoum a exposé au
Sénat, il y a quelques années, une simulation de l’ampleur des pertes
humaines et matérielles qu’occasionnerait une grande secousse
tellurique à Alger. Il avait surtout mis l’accent sur la vulnérabilité
du vieux tissu urbain de la capitale dans lequel sont implantés les
sièges des institutions et organismes névralgiques de l’État. Il
semblerait que les leçons des terribles tremblements de terre de Chlef
en 1980 et de Boumerdès en 2003 n’ont pas été vraiment tirées, puisque
le conférencier a affirmé que le non-respect des normes parasismiques
constituent “la grande défaillance” dans le secteur du bâtiment en
Algérie. Le directeur général du CGS a informé que les CTC (organismes
de contrôle technique des constructions) s’assurent de la conformité
des grands ouvrages au stade de la conception sur plan.
A
contrario, il est plus difficile de se prononcer sur les constructions
individuelles, suivies par des architectes ou des entrepreneurs. “Nous
avons des doutes quant à leur bonne tenue lors d’un séisme”, a-t-il
expliqué. Abdelhamid Bendaoud, président du CNEA, a souligné
l’existence effective d’un arsenal juridique relatif à la gestion et à
la prévention des risques majeurs. “Son application fait défaut. C’est
ça le problème.” Le colonel Allel de la Protection civile a rapporté
que la gestion des catastrophes naturelles demeure problématique, même
si l’État a élaboré une stratégie globale en la matière. “Des plans
Orsec existent dans chaque wilaya et même dans chaque commune.” Le
directeur général du Croissant-Rouge algérien a rappelé que la panique
tue davantage que le séisme lui-même.
Son organisation mène une
campagne, dans les établissements scolaires, pour montrer aux élèves et
aux enseignants de quelle manière il faut réagir si une catastrophe
naturelle se produit durant les heures de classe. Malheureusement, lui
et son équipe ont constaté que les écoles ne sont nullement conçues
pour faciliter des évacuations d’urgence.
Steel- Moderateur
- Nombre de messages : 123
Ville/Pays : Algérie
Profession : Ingénieur
Nom/Prenom : B.Med
Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Lu dans le Journal "LIBERTE"
Ils auraient dû inviter Monsieur Bonatero avec lui ont est sure qu'il n'y aura pas de langue de bois et le débat sera enrichissant
sitayeb- Administrateur
- Nombre de messages : 687
Ville/Pays : Alger
Profession : Ingénieur conseil
Nom/Prenom : SITAYEB Said
Date d'inscription : 12/05/2007
Re: Lu dans le Journal "LIBERTE"
mais le concret, donnée par ces experts ou il est ???
t_salim- Expert
- Nombre de messages : 766
Ville/Pays : alger
Profession : ing en génie civil
Nom/Prenom : (Optionnel)
Date d'inscription : 11/02/2007
Re: Lu dans le Journal "LIBERTE"
J'ai lu les premières lignes du document a savoir les invités, comme d'habitude point d'ingénieurs d'études et de terrain c-a-d les plus concernés, c'est toujours la même chose les mêmes réfléxions.
En Algérie, on jamais tirés des leçons du vécu des catastophes naturels en général et des seismes en particulier sauf une chose; compabiliser les morts de pauvres gens. Si non que font nos super experts? ils revisent le RPA et surclasse les zones sismiques.
Exemple, j'ai eu à faire une étude sur la wilaya de Boumerdes qui est zone 3! depuis 2003! après des centaines de morts! ce projet qui est situé a kherrouba commune de boudouaou figuré vous que cette partie est classé IIb quel différence il ya? evidamment moi j'ai tout calculé comme zone trois.
Je dirais encore que toute la côte algérienne doit passé en zone 3 de forte sismicité, on va pas attendre des morts et encore des morts pour le faire.
La présence des ingénieurs G C dans les bureaux d'études et surtout sur le terrain est INDISCUTABLE ce qui n'est pas le cas actuellement, comme a dit DAVIDOVICI lors de ca visite à boumerdes " je vois tout le monde ici, sauf les plus concernés a savoir les ingénieurs".
Pour les ingénieurs, l'état leurs a donnés les miettes du marché de la construction c-a-d ouvrir des bureaux d'études pour faires des études de ......villas, mais bon c'est déja ca mais pour qu'un BET arrive a se maintenir et progressé pour crréé quelques choses de valable, il faut que l'état lui cède des parts de marché des projets étatique où la rénumération est beaucoups plus importantes et surtout où son rôle est important, en fin il ya beaucoups de choses à dire sur le sujet.
Mes tous ca parce que les ingénieurs n'ont pas de poids sur le marché, malgré l'existance d'une ou deux organisations qui ne pèse vraiment pas lourds pour véhiculé les problèmes que rencontre les ingénieurs.
Même les services de secours n'ont jamais rélisés d'éxpérinces grandeure nature sur le terrain pour tester leurs efficacité, leurs rapidité d'interventions, comment acheminé les vivres sur les lieux de la catastrophe, installer des centres de soins rapide, l'apport des psycologes au près des sinistrés des gens qui ont perdu tous.
En fin je ponse qu'il faut une vrais réfléxion sur le sujet en presence de tous les acteurs du bâtiment avec du concret.
Comme à dit l'autre "ce n'est pas le seisme qui tue mais les constructions".
En Algérie, on jamais tirés des leçons du vécu des catastophes naturels en général et des seismes en particulier sauf une chose; compabiliser les morts de pauvres gens. Si non que font nos super experts? ils revisent le RPA et surclasse les zones sismiques.
Exemple, j'ai eu à faire une étude sur la wilaya de Boumerdes qui est zone 3! depuis 2003! après des centaines de morts! ce projet qui est situé a kherrouba commune de boudouaou figuré vous que cette partie est classé IIb quel différence il ya? evidamment moi j'ai tout calculé comme zone trois.
Je dirais encore que toute la côte algérienne doit passé en zone 3 de forte sismicité, on va pas attendre des morts et encore des morts pour le faire.
La présence des ingénieurs G C dans les bureaux d'études et surtout sur le terrain est INDISCUTABLE ce qui n'est pas le cas actuellement, comme a dit DAVIDOVICI lors de ca visite à boumerdes " je vois tout le monde ici, sauf les plus concernés a savoir les ingénieurs".
Pour les ingénieurs, l'état leurs a donnés les miettes du marché de la construction c-a-d ouvrir des bureaux d'études pour faires des études de ......villas, mais bon c'est déja ca mais pour qu'un BET arrive a se maintenir et progressé pour crréé quelques choses de valable, il faut que l'état lui cède des parts de marché des projets étatique où la rénumération est beaucoups plus importantes et surtout où son rôle est important, en fin il ya beaucoups de choses à dire sur le sujet.
Mes tous ca parce que les ingénieurs n'ont pas de poids sur le marché, malgré l'existance d'une ou deux organisations qui ne pèse vraiment pas lourds pour véhiculé les problèmes que rencontre les ingénieurs.
Même les services de secours n'ont jamais rélisés d'éxpérinces grandeure nature sur le terrain pour tester leurs efficacité, leurs rapidité d'interventions, comment acheminé les vivres sur les lieux de la catastrophe, installer des centres de soins rapide, l'apport des psycologes au près des sinistrés des gens qui ont perdu tous.
En fin je ponse qu'il faut une vrais réfléxion sur le sujet en presence de tous les acteurs du bâtiment avec du concret.
Comme à dit l'autre "ce n'est pas le seisme qui tue mais les constructions".
rahmane- MGCien
- Nombre de messages : 229
Ville/Pays : algerie
Profession : ingénieur G C
Nom/Prenom : (Optionnel)
Date d'inscription : 24/03/2007
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