Malek Bennabi
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Malek Bennabi
Les théologies islamiques de la libération
Ayant vécu l’expérience post-coloniale, Malek Bennabi (1905-1973) sera essentiellement préoccupé des problèmes de développement. L’accession à l’indépendance nationale et la construction d’un Etat moderne n’ont pas suffi à arracher les sociétés musulmanes au sous-développement économique, social et culturel. Ingénieur électricien de l’école polytechnique de Paris et nourri en même temps aux sources de la Nahda musulmane, Bennabi mettra cette double formation au service d’une œuvre consacrée à élucider cette thèse : le développement sera culturel ou ne sera pas.
La principale caractéristique de la relecture bennabienne de l’Islam sera de dépasser la dimension religieuse au sens restrictif pour l’aborder dans sa dimension civilisationnelle globale. La généralisation théorique à laquelle pouvait aller un esprit aussi profond ne doit pas cacher le fait que Bennabi avait en vue deux thèses apparemment contradictoires mais qui se rejoignent finalement dans une commune stérilité historique.
La première était défendue par le courant « traditionaliste » qui croyait à tort que la renaissance islamique pouvait se réaliser grâce à une revivification des pratiques religieuses et morales qui viendrait se superposer à un développement technique qui leur serait extérieur. La deuxième thèse était défendue par le courant « moderniste » qui concevait le développement comme une opération d’importation d’un modèle « clé en main » dont la généralisation suffirait à transformer les structures sociales et mentales.
Retrouver l’esprit de l’Islam
C’est en gardant présent à l’esprit ce combat sur deux fronts qu’il faut lire l’œuvre de Bennabi. Celui-ci ne se contente pas d’infirmer la prétention de ceux, parmi les orientalistes, qui ont cru voir dans l’Islam un facteur entravant la diffusion de la science et le progrès dans les sociétés musulmanes. Il réfute également la position des défenseurs de l’Islam qui perdent un temps précieux à « démontrer » que le Coran a prévu telle ou telle conquête scientifique contemporaine. Pour Bennabi, c’est là un faux problème. La question de savoir si l’Islam a pu ou non prévoir les développements scientifiques contemporains est un non-sens.
Ce qu’il convient de savoir est si l’Islam contredit ou non l’esprit scientifique dont l’acquisition représente une condition indispensable au succès de l’entreprise de développement : « Il ne s’agit pas de rechercher dans les versets coraniques ce qui y aurait trait à la conquête spatiale ou à l’atome mais de s’interroger s’il y a dans leur esprit ce qui pourrait entraver ou, au contraire, favoriser le mouvement de la science » (1)
Ce qui est important à noter, selon Bennabi, est que le Coran « a amené le climat rationnel nouveau qui permet à la science de se développer » et que « le développement de la science ne se mesure pas seulement par les données scientifiques mais aussi par l’ensemble des circonstances psychologiques et sociales qui se constituent dans un climat déterminé » (2).
En partant de cette considération, Bennabi propose une méthode analytique dans l’étude du phénomène coranique en vue d’atteindre un double objectif : 1) permettre à la jeunesse musulmane d’avoir une méditation religieuse rationnelle ; 2) proposer une réforme de l’ancienne méthode d’interprétation du Coran (3).
La relecture théologique de Bennabi vise essentiellement à redonner à l’Islam une dynamique sociale susceptible de contribuer à arracher les sociétés musulmanes à leur sous-développement et à leur dépendance. C’est sous cet angle qu’elle peut être définie comme une théologie de la libération. L’accent mis sur les questions de civilisation et de méthode conduit Bennabi à relativiser l’explication exogène du sous-développement et de la dépendance.
Pour lui, la colonisation n’est qu’un facteur parmi d’autres dans le procès du sous-développement. La preuve, même les pays qui n’ont pas la colonisation directe n’ont pas échappé au sous-développement.
Le concept de colonisabilité
Sans doute, la méthode culturelle de Bennabi sous-estime l’interaction profonde entre la formation de l’économie-monde, à travers l’expansion européenne, et la formation du « sous-développement » dans la périphérie qui n’a pas attendu l’ère de la colonisation pour devenir une réalité. Mais l’analyse de Bennabi a le mérite d’attirer l’attention sur le phénomène social endogène de la « décadence » qui a facilité l’œuvre de la colonisation.
Or, ce phénomène interne qui renvoie à l’évolution des structures sociales ne peut être compris si on ne le rapporte pas aussi à l’action consciente des acteurs sociaux, notamment les acteurs concernés par la production des savoirs susceptibles de jouer un rôle actif dans les révolutions économiques et sociales.
Par la suite, les facteurs de décadence et de colonisation vont se nourrir mutuellement dans le cadre d’un même système de sous-développement et de dépendance. Le concept de « colonisabilité » auquel a eu recours Bennabi rend compte de cette dialectique qui explique que l’indépendance politique n’a pas suffi à dépasser radicalement le rapport colonial. Le concept bennabien de « colonisabilité » rappelle celui de « complexe de dépendance » de Frantz Fanon.
Mais la différence entre les deux concepts reste importante : chez Fanon, le « complexe de dépendance » renvoie à un rapport psychologique (complexe d’infériorité) que le colonisé ou l’ex-colonisé continue à entretenir avec le colonisateur. Chez Bennabi, en revanche, le concept de « colonisabilité » rend compte d’une réalité sociale complexe qui fait que l’ancienne société colonisée continue à construire son présent et son avenir sur la base d’un schéma hérité de la colonisation qui la condamne au mal-développement.
Le concept de « colonisabilité » reste donc essentiellement marqué par une connotation culturelle forte. L’importance du facteur culturel est attestée a-contrario par l’entreprise de déculturation et de dépersonnalisation que le colonialisme a tenté d’organiser à grande échelle dans les colonies.
Après l’accession des pays colonisés à l’indépendance politique, l’œuvre de déculturation accomplie par le pouvoir colonial apparaît dans toutes ses conséquences néfastes : le complexe social de « colonisabilité », dont l’expression la plus spectaculaire est le complexe d’infériorité des élites dirigeantes, explique en grande partie l’échec d’une entreprise de modernisation qui n’arrive pas à s’arracher à la logique perverse de la dépendance laquelle nourrit à son tour de nouvelles formes de sous-développement.
A cet égard, Bennabi compare l’univers des « sous-développés » à celui des enfants, le rapport au monde est conçu comme un rapport à des objets à acquérir. Mais le pire est que cette propension à accumuler des choses d’autant plus étrangères qu’on ne les a pas produites atteint le domaine des concepts et des idées.
Le comportement consumériste des « sous-développés » dégénère en importation de modèles qui n’ont rien à voir avec la réalité sociale des pays sous-développés. Non seulement cette importation ne suffit pas à atteindre la modernisation sociale souhaitée mais elle contribue à annihiler les efforts consentis par des secteurs entiers de la société en vue de sortir du cercle vicieux du sous-développement et de la dépendance.
Le facteur culturel
En effet, le sous-développement ne se réduit pas à un processus économico-technique isolé de la conscience sociale de ses maîtres d’œuvre. Le facteur culturel ne vient pas se surajouter aux autres facteurs historiques. Il traverse et alimente l’ensemble du procès de reproduction de la formation sociale. De ce point de vue, l’apport de Bennabi à la théorie du développement témoigne de la fécondité du dialogue interdisciplinaire. Parti d’une préoccupation théologique et culturelle, Bennabi a enrichi la sociologie du développement quelles que soient par ailleurs les réserves qui peuvent être formulées à l’encontre de sa théorie générale.
Cependant, pour Bennabi, si le recours à un concept comme la « révolution culturelle » dans certains pays décolonisés illustre une prise de conscience de la dimension culturelle du développement, il ne suffit pas pour autant pour trouver la juste solution au problème ainsi posé. Bennabi commence par montrer les limites de la définition de la culture dans le capitalisme et le m marxisme. Dans le premier cas, une définition idéaliste qui met l’accent sur la connaissance héritée notamment de la civilisation gréco-romaine. Dans le second, la culture est ramenée à ses conditions de production sociale sans pour autant rendre compte de sa singularité complexe.
Bennabi insiste sur le caractère complexe de la culture qui est tout à la fois une morale, une esthétique, une logique pratique. La culture est ainsi définie comme un rapport organique entre le comportement de l’individu et le mode de vie sociale. Elle dépasse la dimension intellectuelle proprement dite et concerne le comportement des individus dans une société déterminée. Bennabi illustre sa position en opposant deux exemples : d’une part, celui de deux individus assumant deux fonctions sociales différentes dans le cadre d’une même société, par exemple, un médecin et un menuisier vivant et travaillant tous les deux en Angleterre.
De l’autre, deux individus assumant la même fonction sociale dans deux sociétés différentes, un médecin en Angleterre et un autre en Algérie. L’identité de comportement des deux premiers et la différence d’attitude des seconds ne peuvent s’expliquer par les facteurs d’éducation et de classe. Pour expliquer ce phénomène, Bennabi recourt au concept de « socialisation culturelle » entendue comme une synthèse complexe de données éthiques, esthétiques et logico-pratiques qui seule définit la culture (4).
Cette analyse, dont l’évidence ne saute pas aux yeux, permet néanmoins à Bennabi de dépasser les conceptions développementalistes qui misent soit sur unes stratégie éducative individualiste et élitiste (libéralisme) soit sur une stratégie industrialiste et collectiviste (étatisme). Dans les deux cas, la véritable « révolution culturelle », qui seule pourrait modifier les structures et les mentalités, n’est pas au rendez-vous. Dans les deux cas, on risque d’avoir un développement superficiel et limité. Mais le véritable développement qui suppose un changement social radical n’est pas atteint.
NOTES
Malek BENNABI, La production des orientalistes, Librairie Amar, Alger, 1970, p.34 Op.cit, p. 37 Malek BENNABI, Le phénomène coranique, Dar al Fikr, Beyrouth Malek BENNEBI, Le problème de la culture, Dar al Fikr, Beyrouth
auteur de cet article
Mohamed Tahar Bensaada
Dedicace speciale à Sitayeb
Ayant vécu l’expérience post-coloniale, Malek Bennabi (1905-1973) sera essentiellement préoccupé des problèmes de développement. L’accession à l’indépendance nationale et la construction d’un Etat moderne n’ont pas suffi à arracher les sociétés musulmanes au sous-développement économique, social et culturel. Ingénieur électricien de l’école polytechnique de Paris et nourri en même temps aux sources de la Nahda musulmane, Bennabi mettra cette double formation au service d’une œuvre consacrée à élucider cette thèse : le développement sera culturel ou ne sera pas.
La principale caractéristique de la relecture bennabienne de l’Islam sera de dépasser la dimension religieuse au sens restrictif pour l’aborder dans sa dimension civilisationnelle globale. La généralisation théorique à laquelle pouvait aller un esprit aussi profond ne doit pas cacher le fait que Bennabi avait en vue deux thèses apparemment contradictoires mais qui se rejoignent finalement dans une commune stérilité historique.
La première était défendue par le courant « traditionaliste » qui croyait à tort que la renaissance islamique pouvait se réaliser grâce à une revivification des pratiques religieuses et morales qui viendrait se superposer à un développement technique qui leur serait extérieur. La deuxième thèse était défendue par le courant « moderniste » qui concevait le développement comme une opération d’importation d’un modèle « clé en main » dont la généralisation suffirait à transformer les structures sociales et mentales.
Retrouver l’esprit de l’Islam
C’est en gardant présent à l’esprit ce combat sur deux fronts qu’il faut lire l’œuvre de Bennabi. Celui-ci ne se contente pas d’infirmer la prétention de ceux, parmi les orientalistes, qui ont cru voir dans l’Islam un facteur entravant la diffusion de la science et le progrès dans les sociétés musulmanes. Il réfute également la position des défenseurs de l’Islam qui perdent un temps précieux à « démontrer » que le Coran a prévu telle ou telle conquête scientifique contemporaine. Pour Bennabi, c’est là un faux problème. La question de savoir si l’Islam a pu ou non prévoir les développements scientifiques contemporains est un non-sens.
Ce qu’il convient de savoir est si l’Islam contredit ou non l’esprit scientifique dont l’acquisition représente une condition indispensable au succès de l’entreprise de développement : « Il ne s’agit pas de rechercher dans les versets coraniques ce qui y aurait trait à la conquête spatiale ou à l’atome mais de s’interroger s’il y a dans leur esprit ce qui pourrait entraver ou, au contraire, favoriser le mouvement de la science » (1)
Ce qui est important à noter, selon Bennabi, est que le Coran « a amené le climat rationnel nouveau qui permet à la science de se développer » et que « le développement de la science ne se mesure pas seulement par les données scientifiques mais aussi par l’ensemble des circonstances psychologiques et sociales qui se constituent dans un climat déterminé » (2).
En partant de cette considération, Bennabi propose une méthode analytique dans l’étude du phénomène coranique en vue d’atteindre un double objectif : 1) permettre à la jeunesse musulmane d’avoir une méditation religieuse rationnelle ; 2) proposer une réforme de l’ancienne méthode d’interprétation du Coran (3).
La relecture théologique de Bennabi vise essentiellement à redonner à l’Islam une dynamique sociale susceptible de contribuer à arracher les sociétés musulmanes à leur sous-développement et à leur dépendance. C’est sous cet angle qu’elle peut être définie comme une théologie de la libération. L’accent mis sur les questions de civilisation et de méthode conduit Bennabi à relativiser l’explication exogène du sous-développement et de la dépendance.
Pour lui, la colonisation n’est qu’un facteur parmi d’autres dans le procès du sous-développement. La preuve, même les pays qui n’ont pas la colonisation directe n’ont pas échappé au sous-développement.
Le concept de colonisabilité
Sans doute, la méthode culturelle de Bennabi sous-estime l’interaction profonde entre la formation de l’économie-monde, à travers l’expansion européenne, et la formation du « sous-développement » dans la périphérie qui n’a pas attendu l’ère de la colonisation pour devenir une réalité. Mais l’analyse de Bennabi a le mérite d’attirer l’attention sur le phénomène social endogène de la « décadence » qui a facilité l’œuvre de la colonisation.
Or, ce phénomène interne qui renvoie à l’évolution des structures sociales ne peut être compris si on ne le rapporte pas aussi à l’action consciente des acteurs sociaux, notamment les acteurs concernés par la production des savoirs susceptibles de jouer un rôle actif dans les révolutions économiques et sociales.
Par la suite, les facteurs de décadence et de colonisation vont se nourrir mutuellement dans le cadre d’un même système de sous-développement et de dépendance. Le concept de « colonisabilité » auquel a eu recours Bennabi rend compte de cette dialectique qui explique que l’indépendance politique n’a pas suffi à dépasser radicalement le rapport colonial. Le concept bennabien de « colonisabilité » rappelle celui de « complexe de dépendance » de Frantz Fanon.
Mais la différence entre les deux concepts reste importante : chez Fanon, le « complexe de dépendance » renvoie à un rapport psychologique (complexe d’infériorité) que le colonisé ou l’ex-colonisé continue à entretenir avec le colonisateur. Chez Bennabi, en revanche, le concept de « colonisabilité » rend compte d’une réalité sociale complexe qui fait que l’ancienne société colonisée continue à construire son présent et son avenir sur la base d’un schéma hérité de la colonisation qui la condamne au mal-développement.
Le concept de « colonisabilité » reste donc essentiellement marqué par une connotation culturelle forte. L’importance du facteur culturel est attestée a-contrario par l’entreprise de déculturation et de dépersonnalisation que le colonialisme a tenté d’organiser à grande échelle dans les colonies.
Après l’accession des pays colonisés à l’indépendance politique, l’œuvre de déculturation accomplie par le pouvoir colonial apparaît dans toutes ses conséquences néfastes : le complexe social de « colonisabilité », dont l’expression la plus spectaculaire est le complexe d’infériorité des élites dirigeantes, explique en grande partie l’échec d’une entreprise de modernisation qui n’arrive pas à s’arracher à la logique perverse de la dépendance laquelle nourrit à son tour de nouvelles formes de sous-développement.
A cet égard, Bennabi compare l’univers des « sous-développés » à celui des enfants, le rapport au monde est conçu comme un rapport à des objets à acquérir. Mais le pire est que cette propension à accumuler des choses d’autant plus étrangères qu’on ne les a pas produites atteint le domaine des concepts et des idées.
Le comportement consumériste des « sous-développés » dégénère en importation de modèles qui n’ont rien à voir avec la réalité sociale des pays sous-développés. Non seulement cette importation ne suffit pas à atteindre la modernisation sociale souhaitée mais elle contribue à annihiler les efforts consentis par des secteurs entiers de la société en vue de sortir du cercle vicieux du sous-développement et de la dépendance.
Le facteur culturel
En effet, le sous-développement ne se réduit pas à un processus économico-technique isolé de la conscience sociale de ses maîtres d’œuvre. Le facteur culturel ne vient pas se surajouter aux autres facteurs historiques. Il traverse et alimente l’ensemble du procès de reproduction de la formation sociale. De ce point de vue, l’apport de Bennabi à la théorie du développement témoigne de la fécondité du dialogue interdisciplinaire. Parti d’une préoccupation théologique et culturelle, Bennabi a enrichi la sociologie du développement quelles que soient par ailleurs les réserves qui peuvent être formulées à l’encontre de sa théorie générale.
Cependant, pour Bennabi, si le recours à un concept comme la « révolution culturelle » dans certains pays décolonisés illustre une prise de conscience de la dimension culturelle du développement, il ne suffit pas pour autant pour trouver la juste solution au problème ainsi posé. Bennabi commence par montrer les limites de la définition de la culture dans le capitalisme et le m marxisme. Dans le premier cas, une définition idéaliste qui met l’accent sur la connaissance héritée notamment de la civilisation gréco-romaine. Dans le second, la culture est ramenée à ses conditions de production sociale sans pour autant rendre compte de sa singularité complexe.
Bennabi insiste sur le caractère complexe de la culture qui est tout à la fois une morale, une esthétique, une logique pratique. La culture est ainsi définie comme un rapport organique entre le comportement de l’individu et le mode de vie sociale. Elle dépasse la dimension intellectuelle proprement dite et concerne le comportement des individus dans une société déterminée. Bennabi illustre sa position en opposant deux exemples : d’une part, celui de deux individus assumant deux fonctions sociales différentes dans le cadre d’une même société, par exemple, un médecin et un menuisier vivant et travaillant tous les deux en Angleterre.
De l’autre, deux individus assumant la même fonction sociale dans deux sociétés différentes, un médecin en Angleterre et un autre en Algérie. L’identité de comportement des deux premiers et la différence d’attitude des seconds ne peuvent s’expliquer par les facteurs d’éducation et de classe. Pour expliquer ce phénomène, Bennabi recourt au concept de « socialisation culturelle » entendue comme une synthèse complexe de données éthiques, esthétiques et logico-pratiques qui seule définit la culture (4).
Cette analyse, dont l’évidence ne saute pas aux yeux, permet néanmoins à Bennabi de dépasser les conceptions développementalistes qui misent soit sur unes stratégie éducative individualiste et élitiste (libéralisme) soit sur une stratégie industrialiste et collectiviste (étatisme). Dans les deux cas, la véritable « révolution culturelle », qui seule pourrait modifier les structures et les mentalités, n’est pas au rendez-vous. Dans les deux cas, on risque d’avoir un développement superficiel et limité. Mais le véritable développement qui suppose un changement social radical n’est pas atteint.
NOTES
Malek BENNABI, La production des orientalistes, Librairie Amar, Alger, 1970, p.34 Op.cit, p. 37 Malek BENNABI, Le phénomène coranique, Dar al Fikr, Beyrouth Malek BENNEBI, Le problème de la culture, Dar al Fikr, Beyrouth
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Mohamed Tahar Bensaada
Dedicace speciale à Sitayeb
xxxx- MGCien Actif
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Re: Malek Bennabi
merci imanou tjr du nouveau avce toi
un tres beau article
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amira85- CO-Administrateur
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Re: Malek Bennabi
merci bcp MANO c bcp pour nous
dj1- MGCien Actif
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Re: Malek Bennabi
ya sof ya que moi qui a le droi de donné des petit nom a "ma" imanou
amira85- CO-Administrateur
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Re: Malek Bennabi
ah bon j c pas
ce sont les resgles du forum ?
ce sont les resgles du forum ?
dj1- MGCien Actif
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Re: Malek Bennabi
non ces moi ki a mis cette regle
j ss la chef des.... non ???
j ss la chef des.... non ???
amira85- CO-Administrateur
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Re: Malek Bennabi
ok mrs chef.
ok mira.
ok mira.
dj1- MGCien Actif
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Re: Malek Bennabi
Je te remercie du fond du coeur Chére IMANE pour cet article et j'ajouterai ceci:
Malek Benabi est un éminent penseur algérien, un illustre – et habile – artisan de l’idée qui, par son œuvre, porta le combat contre le colonialisme et parla de l’Islam dans la mesure où cette religion ne devait pas servir à endormir davantage les peuples musulmans en leur parlant de leur passé glorieux, mais en en faisant une «idée travaillante» qui les arrimerait au destin commun de l’humanité. Il cherche par ses écrits, des réflexions d’une grande qualité et extrême sagacité, à orienter l’homme, notamment l’Algérien, vers une autre – et une nouvelle – renaissance, en tenant compte de la culture, y compris l’idée religieuse, comme étant un élément fondateur dans l’édification de la société.
Pour lui, la culture «n’est pas une science, mais une ambiance dans laquelle se meut l’homme qui porte une civilisation dans ses entrailles. C'est un milieu où chaque détail est un indice d’une société qui marche vers le même destin. (…) C’est cette synthèse d’habitudes, de talents, de traditions, de goûts, d’usages, de comportements, d’émotions, qui donnent un visage à une civilisation et lui donnent aussi ses deux pôles, le génie et l’âme».
Malek Benabi est l’artisan de la pensée intellectuelle. Né le 1er janvier 1905 à Constantine, ville de culture et de renaissance, il acquiert un double enseignement : le premier en arabe à l’école coranique, le second en français à l’école coloniale.
En 1930, Malek Benabi poursuit ses études en France. Il obtient son diplôme d’ingénieur en électricité en 1935 — c’est le premier Algérien dans ce cas.
1946 fut l’année où, doté d’une (solide) double culture, Malek Benabi, éveillé, intelligent et sensible à son environnement, débuta sa carrière intellectuelle en produisant Le Phénomène coranique, paru en 1946. il consacra sa vie à réfléchir aux «problèmes de la civilisation» et développe, en conséquence, sa propre pensée. Une pensée qui s’avérera originale et forte, imprégnée de deux influences musulmane et européenne.
Entre 1948 et 1955, Malek Benabi collabore avec la République algérienne et le Jeune musulman, où il écrira environ 200 articles de presse qui contiennent une partie de sa pensée.
Lorsque la Révolution du 1er novembre éclate, Malek Benabi est au Caire (Egypte), où il a animé, durant son séjour, de nombreux séminaires. Il demande à être envoyé aux frontières algériennes pour prendre part au combat de libération nationale, mais les responsables du FLN au Caire ne donnent pas de suite à sa demande.
Au lendemain de l’indépendance, Malek Benabi rentre en Algérie et occupe le poste de directeur de l’enseignement supérieur de 1964 à 1967 avant d’en démissionner pour se consacrer à son travail intellectuel. Il anime des conférences en Algérie comme à l’étranger, et collabore dans des hebdomadaires, dont Révolution africaine.
Le 31 octobre 1973 meurt à Alger celui qui fut le «plus grand penseur de l’Islam contemporain», laissant une œuvre que le XXIe siècle devrait exploiter pour trouver une voie qui mène au carrefour des civilisations afin de réaliser la «Civilisation humaine».
Malek Benabi est un éminent penseur algérien, un illustre – et habile – artisan de l’idée qui, par son œuvre, porta le combat contre le colonialisme et parla de l’Islam dans la mesure où cette religion ne devait pas servir à endormir davantage les peuples musulmans en leur parlant de leur passé glorieux, mais en en faisant une «idée travaillante» qui les arrimerait au destin commun de l’humanité. Il cherche par ses écrits, des réflexions d’une grande qualité et extrême sagacité, à orienter l’homme, notamment l’Algérien, vers une autre – et une nouvelle – renaissance, en tenant compte de la culture, y compris l’idée religieuse, comme étant un élément fondateur dans l’édification de la société.
Pour lui, la culture «n’est pas une science, mais une ambiance dans laquelle se meut l’homme qui porte une civilisation dans ses entrailles. C'est un milieu où chaque détail est un indice d’une société qui marche vers le même destin. (…) C’est cette synthèse d’habitudes, de talents, de traditions, de goûts, d’usages, de comportements, d’émotions, qui donnent un visage à une civilisation et lui donnent aussi ses deux pôles, le génie et l’âme».
Malek Benabi est l’artisan de la pensée intellectuelle. Né le 1er janvier 1905 à Constantine, ville de culture et de renaissance, il acquiert un double enseignement : le premier en arabe à l’école coranique, le second en français à l’école coloniale.
En 1930, Malek Benabi poursuit ses études en France. Il obtient son diplôme d’ingénieur en électricité en 1935 — c’est le premier Algérien dans ce cas.
1946 fut l’année où, doté d’une (solide) double culture, Malek Benabi, éveillé, intelligent et sensible à son environnement, débuta sa carrière intellectuelle en produisant Le Phénomène coranique, paru en 1946. il consacra sa vie à réfléchir aux «problèmes de la civilisation» et développe, en conséquence, sa propre pensée. Une pensée qui s’avérera originale et forte, imprégnée de deux influences musulmane et européenne.
Entre 1948 et 1955, Malek Benabi collabore avec la République algérienne et le Jeune musulman, où il écrira environ 200 articles de presse qui contiennent une partie de sa pensée.
Lorsque la Révolution du 1er novembre éclate, Malek Benabi est au Caire (Egypte), où il a animé, durant son séjour, de nombreux séminaires. Il demande à être envoyé aux frontières algériennes pour prendre part au combat de libération nationale, mais les responsables du FLN au Caire ne donnent pas de suite à sa demande.
Au lendemain de l’indépendance, Malek Benabi rentre en Algérie et occupe le poste de directeur de l’enseignement supérieur de 1964 à 1967 avant d’en démissionner pour se consacrer à son travail intellectuel. Il anime des conférences en Algérie comme à l’étranger, et collabore dans des hebdomadaires, dont Révolution africaine.
Le 31 octobre 1973 meurt à Alger celui qui fut le «plus grand penseur de l’Islam contemporain», laissant une œuvre que le XXIe siècle devrait exploiter pour trouver une voie qui mène au carrefour des civilisations afin de réaliser la «Civilisation humaine».
sitayeb- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
il parait que Malek bennabi est tres lu par les intellectuels musulmans en partie ceux qui vivent en occident au moyen orient il est quasiment inconnu car il n'exprime pas le fondamentalisme auquel appelle bcp de religieux ,bcp essayent de le comparer à un ibn khaldoun des temps modernes mais je pense que c'est une lamentable erreur
de le faire ,les penseurs sont tellement rare chez nous dés que quelqu'un
emerge on l'assimile à son predecesseur , je suis pour que chacun differe
de l'autre de toute maniere c'est le cas ...
de le faire ,les penseurs sont tellement rare chez nous dés que quelqu'un
emerge on l'assimile à son predecesseur , je suis pour que chacun differe
de l'autre de toute maniere c'est le cas ...
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Re: Malek Bennabi
Je suis tout à fait d'accord avec toi, un jour Libananais m'avait dit que aviez l'un des meilleurs penseurs musulman et quand je lui est demandé son nom il été étonné il m' a dit vous ne connaissez pas Malek BENNABI !!
sitayeb- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
Tu sais quoi ?
mon idéal c'est qu'il fasse parti des manuels scolaire algeriens ,non seulement c'est une reconnaissance qu'on a bien voulu occulté par ignorance mais surtout rehabilité notre identité ,il est un mouvement de civilisation qu'on ne doit pas ignorer ,nasta3raf bih car il a reussi à mettre le nez dans la conscience musulmane , il est parti trop tot ou il est venu trop tot , mais on aurait eu tellement besoin de lui , pour nous sortir de cette empathie et nous epargner les girouettes comme boujedra et les panarabistes racistes ..dont le nom m'echappe ..
mon idéal c'est qu'il fasse parti des manuels scolaire algeriens ,non seulement c'est une reconnaissance qu'on a bien voulu occulté par ignorance mais surtout rehabilité notre identité ,il est un mouvement de civilisation qu'on ne doit pas ignorer ,nasta3raf bih car il a reussi à mettre le nez dans la conscience musulmane , il est parti trop tot ou il est venu trop tot , mais on aurait eu tellement besoin de lui , pour nous sortir de cette empathie et nous epargner les girouettes comme boujedra et les panarabistes racistes ..dont le nom m'echappe ..
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Re: Malek Bennabi
Je ne pense pas qu'il fasse partie des manuels scolaire pour la simple raison que le manuel scolaire chez nous est entre les mains de panarabistes et d'incompétents
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Re: Malek Bennabi
LE DEFUNT PENSEUR MARGINALISE VOLONTAIREMENT EN CHEZ NOUS ........ VOICI SON SORS EN 2007 EN ALGERIE
http://www.echoroukonline.com/modules.php?name=News&file=article&sid=9521
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Re: Malek Bennabi
Je reprend un commentaire d'un lecteur sur cette affaire
"Ça confirme la théorie de malek Benabi lui meme qui dit qu'on est encore dans la phase Post-mowahidine. Le reste ce n'est que des détails"
"Ça confirme la théorie de malek Benabi lui meme qui dit qu'on est encore dans la phase Post-mowahidine. Le reste ce n'est que des détails"
sitayeb- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
il a été marginalisé par des "".........."" qui sont ds lâches sans aucun principes , au nom du progréssisme ils ont déclaré la guèrre sainte contre l'obscurantisme selon leur vision .
par contre ses ennemis etrangers reconnaissent sa vraie valeur parce qu'ils ont des principes à respecter .
Sa mort tragique est un enigme .... LA CAGE D'ESCALIER DE SON BATIMENT A ALGER SEULE QUI CONNAIT LA VERITE TRAGIQUE .....................SANS COMMENTAIRE
par contre ses ennemis etrangers reconnaissent sa vraie valeur parce qu'ils ont des principes à respecter .
Sa mort tragique est un enigme .... LA CAGE D'ESCALIER DE SON BATIMENT A ALGER SEULE QUI CONNAIT LA VERITE TRAGIQUE .....................SANS COMMENTAIRE
bentafat_rachid- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
Merci Rachid , je n'avais pas connaissance de cet article ...wallah c'est à l'image de notre pays , ils ont acculturés les gens , quand je pense que Tahar ouettar ce communautariste qui encore apres plus de 40 ans d'independance continue à faire porter le chapeau de notre takhalouf au colonialisme et trouve tribune partout sans jamais denoncer qu'on glorifie le colonialisme dans nos manuels scolaire....
je suis désolée de voir ce lieu je dirais presque profané par le mal ...
je suis désolée de voir ce lieu je dirais presque profané par le mal ...
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Re: Malek Bennabi
merci bcp mes collégue c'est un article trés intéressant, j'aime bien que tt les membres le voir......
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Re: Malek Bennabi
merci bien imane sur cette honorable presentation d'un honrable Homme de ce pays , malheureusement combien de Malek bennabi cache ce pays sans qu'il soit ni connu ni meme pas entendu de leurs noms par le générations qui viennent, ou est El bachir el ibrahimi , Abdel Hamid ibn Badisse, Tayeb el okbi ,Mbarek el Mili et tous les autres de la jam3ya des oulamas musulmans, sans oublie sadik ben yahya rahima allah tous le monde
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Re: Malek Bennabi
Oui Mohammed Seddik Benyahia,cet Algérien qui a pu libérer 50 otages américains de leurs ravisseurs iraniens.Mort dans des circonstances troublantes.Au Mali il s'en sort par miracle d'un "accident" d'avion,puis il meurt dans un autre "accident" d'avion en Irak!!!Le jour de sa mort avec 14 de ses compagnons,la télévision algérienne ainsi que les journaux de l'époque publient les lieux de naissance des 14 compagnons mais pas celui de Benyahia!!!!!!!!!!!!
Hakim du CTC- MGCien
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Re: Malek Bennabi
Console a écrit:Merci Rachid , je n'avais pas connaissance de cet article ...wallah c'est à l'image de notre pays , ils ont acculturés les gens , quand je pense que Tahar ouettar ce communautariste qui encore apres plus de 40 ans d'independance continue à faire porter le chapeau de notre takhalouf au colonialisme et trouve tribune partout sans jamais denoncer qu'on glorifie le colonialisme dans nos manuels scolaire....
je suis désolée de voir ce lieu je dirais presque profané par le mal ...
de rien iman ; tu sera choquée si tu vas lire d'autres articles ;;;;;
voici un lien qui montre la synthése de sa vision globale de la libération .
Ayant vécu l’expérience post-coloniale, Malek Bennabi (1905-1973) sera
essentiellement préoccupé des problèmes de développement. L’accession à
l’indépendance nationale et la construction d’un Etat moderne n’ont pas
suffi à arracher les sociétés musulmanes au sous-développement
économique, social et culturel. Ingénieur électricien de l’école
polytechnique de Paris et nourri en même temps aux sources de la Nahda
musulmane, Bennabi mettra cette double formation au service d’une œuvre
consacrée à élucider cette thèse : le développement sera culturel ou ne
sera pas.
http://www.oumma.com/La-theologie-de-la-liberation-de
bentafat_rachid- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
Hakim du CTC a écrit:Oui Mohammed Seddik Benyahia,cet Algérien qui a pu libérer 50 otages américains de leurs ravisseurs iraniens.Mort dans des circonstances troublantes.Au Mali il s'en sort par miracle d'un "accident" d'avion,puis il meurt dans un autre "accident" d'avion en Irak!!!Le jour de sa mort avec 14 de ses compagnons,la télévision algérienne ainsi que les journaux de l'époque publient les lieux de naissance des 14 compagnons mais pas celui de Benyahia!!!!!!!!!!!!
comme s'il n'etait pas algerien ...ya que chez nous qu'on ne nous reconnait pas malheureusement !
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Re: Malek Bennabi
bentafat_rachid a écrit:Console a écrit:Merci Rachid , je n'avais pas connaissance de cet article ...wallah c'est à l'image de notre pays , ils ont acculturés les gens , quand je pense que Tahar ouettar ce communautariste qui encore apres plus de 40 ans d'independance continue à faire porter le chapeau de notre takhalouf au colonialisme et trouve tribune partout sans jamais denoncer qu'on glorifie le colonialisme dans nos manuels scolaire....
je suis désolée de voir ce lieu je dirais presque profané par le mal ...
de rien iman ; tu sera choquée si tu vas lire d'autres articles ;;;;;
voici un lien qui montre la synthése de sa vision globale de la libération .
Ayant vécu l’expérience post-coloniale, Malek Bennabi (1905-1973) sera
essentiellement préoccupé des problèmes de développement. L’accession à
l’indépendance nationale et la construction d’un Etat moderne n’ont pas
suffi à arracher les sociétés musulmanes au sous-développement
économique, social et culturel. Ingénieur électricien de l’école
polytechnique de Paris et nourri en même temps aux sources de la Nahda
musulmane, Bennabi mettra cette double formation au service d’une œuvre
consacrée à élucider cette thèse : le développement sera culturel ou ne
sera pas.
http://www.oumma.com/La-theologie-de-la-liberation-de
oui si tu vois ce que j'ai posté mon texte rejoind ton lien..nous avons les meme lectures et sources
merci ...
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Re: Malek Bennabi
C'EST l'effet de la grippe qui me torture depuis huit jours .
J'ai pas remarqué
J'ai pas remarqué
bentafat_rachid- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
Ce qui fait trés chaud au coeur c'est de voir les commentaires de nos amis membres de ce forum sur cet eminent penseur. Je propose qu'on essayera de faire connaitre d'autres algériens oubliés par un systéme qui fait fi de tous ce qui est science et culture. Je tiens à remercier Imane pour nous avoir permis de connaitre et discuter sur Malek BENNABI
"Echrob azatar et bakhar belkalitous mon ami rachid",
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sitayeb- Administrateur
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Re: Malek Bennabi
sitayeb a écrit:Ce qui fait trés chaud au coeur c'est de voir les commentaires de nos amis membres de ce forum sur cet eminent penseur. Je propose qu'on essayera de faire connaitre d'autres algériens oubliés par un systéme qui fait fi de tous ce qui est science et culture. Je tiens à remercier Imane pour nous avoir permis de connaitre et discuter sur Malek BENNABI
"Echrob azatar et bakhar belkalitous mon ami rachid",
je souscris à ton souhait Sitayeb , nous devons multiplier les occasions pour evoquer ces personnes ...
@ Salim
excuse moi je t'ai pas salué , meme si j'ai salué ton post
je ne peux qu'etre d'accord avec toi ...et je me permet d'evoquer le Grand Emir Abdelkader ...dont j'ai lu quelques ecrits , fascinants et un vrai héos Dz dont on en fait plus apres les tristes gouvernants que nous avons eu loin de moi l'envie de tomber dans un victimisme .
@ Rachid
labassa alik
ecoute Sitayeb , il a toujours été d'un grand conseil pour tous ici .
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