Abou Bakr Essedik (part one)
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Abou Bakr Essedik (part one)
Abou Bakr Essidik est né en l’an 573, soit environ trois ans après la naissance du prophète Mohamed (saws). C’était un homme sage, intègre et compté parmi les notables de Koraïche et les riches éleveurs de chameaux . Il était aimé et respecté pour sa sagesse.
Il se convertit à l’islam alors qu’il avait 37 ans d’age. Parmi les premiers convertis, il occupe la troisième place, après Khadidja et Ali . Ali lui-même dit de lui qu’Abou Bakr est le premier homme à se convertir à l’islam, puisque lui, était enfant quand il embrassa cette nouvelle religion.
Il était le père de Oum el mouminine Aïcha, l’épouse du prophète la plus ‘’en vue’’ après Khadidja.
Le nommé Abôu Dardâ a rapporté que le prophète (saws) a dit : "N'allez-vous pas laisser tranquille mon compagnon ! N'allez-vous pas cesser, et laisser tranquille mon compagnon ! Lorsque je vous ai dit : " Ô peuple, je suis le Messager de Dieu auprès de vous ! Vous m'avez alors répondu : " Menteur ! ", sauf Abou Bakr qui, lui, m'a cru !". (al-boukhâri)
Et aussi : "Quand j'ai invité les gens à embrasser l'Islam, tous ont pris un temps de réflexion et d'hésitation, excepté Abou Bakr : il n'a pas hésité ! " (Ibn Ishaq)
Abou Bakr avait une place à part dans le cœur du prophète (saws). Il lui répétait souvent : Abou Bakr, tu es mon compagnon dans ce monde ici bas et tu le seras aussi demain, dans le paradis…
Le Prophète a dit : "S'il m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Dieu, cela aurait été Abou Bakr. Seulement il est mon frère et mon compagnon". (al-boukhâri)
Le seul qui eut le privilège d’accompagner Mohamed (saws) lors de l’émigration secrète de ce dernier de la Mécque vers Médine, c’était Abou Bakr. Il avait alors 51 ans environ.
L’histoire est connue, Lorsque, pourchassés par les Koraïchites, ils se cachent tous les deux dans la grotte et Abou Bakr dit à Mohamed (saws) à ce moment là :"Si l'un d'eux regarde au niveau de ses pieds, il nous verra..."
Et le coran de répondre immédiatement par le biais de Mohamed : "Que penses-tu de deux individus, , Dieu étant leur ‘’troisième’’ ?"
Abou Bakr a été vraiment affligé par la mort du prophète, mais vue sa sagesse, il n’a pas fait de geste que font certains individus lorsqu’ils perdent un être cher. Ce jour là, Abou Bakr s'arrêta devant la porte de la mosquée. Attristé et complètement abattu par ce qui venait d’arriver, il demanda la permission d'entrer dans la maison de sa fille Aïcha puis pénétra dans la demeure. le Messager d'Allâh était mort, allongé sur son lit et ses femmes étaient autour. A la vue d’Abou Bakr, elles voilèrent leurs visages sauf Aïcha. Il découvrit le visage du Messager de Dieu et se pencha sur lui et l'embrassa en pleurant. Il dit : "Ce que prétend Omar Ibn El-khattab est faux. Le Messager de Dieu (saws) est bel et bien mort, je le jure!. Miséricorde de Dieu sur toi, Ô prophète de Dieu! Tu sent si bon, vivant et mort".
Puis il sortit et se dirigea rapidement à la mosquée où il y a avait foule et monta sur le minbar. Abou Bakr appela les musulmans. Ils s'assirent et écoutèrent.
Abou Bakr après l'attestation de foi, parla à l'assistance en disant : Dieu puissant et glorieux a annoncé à son Prophète sa mort alors qu'il était vivant et qu’il était parmi vous. La mort est une vérité et il ne restera aucun parmi vous sauf Dieu puissant et glorieux. N’avez-vous pas lu ce que Dieu dit dans le coran : {Mohamed n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés. S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos pas ? Quiconque retourne sur ses pas ne nuira en rien à Dieu; et Dieu récompensera bientôt les reconnaissants} (sourat 3/144).
Abou Bakr n’a jamais aimé la lourde tâche de Calife. Lorsqu’il fut nommé Amir el Mouminine, le premier dans l’histoire de l’islam, il hésita longtemps avant d’accepter, suite à l’insistance des compagnons du prophète.
Entre autre Omar, lorsque Abou Bakr lui dit : "C'est toi qui m'a fait porter cette responsabilité; mais qui suis-je pour gouverner et juger les musulmans.
Omar lui dit : "Mais tu sais bien que le prophète de Dieu a dit : si le gouverneur fait l’effort pour atteindre la vérité et l’atteint, il a deux récompenses; et s'il fait l’effort pour l’atteindre et se trompe, il a une récompense".
Un compagnon du prophète rapporte : quand on prêta serment à Abou Bakr il s'enferma pendant trois jours. Il sortait chaque jour et disait : "Ô Musulmans! Je démissionne. Prêtez serment à qui vous voulez''
À chaque fois, Ali Ibn Abou Talib lui répondait : "Nous n'acceptons pas ta démission et nous ne te démettons pas. Puisque le Messager de Dieu t'a placé à l'avant, qui donc te fera reculer?"
(à suivre)
Il se convertit à l’islam alors qu’il avait 37 ans d’age. Parmi les premiers convertis, il occupe la troisième place, après Khadidja et Ali . Ali lui-même dit de lui qu’Abou Bakr est le premier homme à se convertir à l’islam, puisque lui, était enfant quand il embrassa cette nouvelle religion.
Il était le père de Oum el mouminine Aïcha, l’épouse du prophète la plus ‘’en vue’’ après Khadidja.
Le nommé Abôu Dardâ a rapporté que le prophète (saws) a dit : "N'allez-vous pas laisser tranquille mon compagnon ! N'allez-vous pas cesser, et laisser tranquille mon compagnon ! Lorsque je vous ai dit : " Ô peuple, je suis le Messager de Dieu auprès de vous ! Vous m'avez alors répondu : " Menteur ! ", sauf Abou Bakr qui, lui, m'a cru !". (al-boukhâri)
Et aussi : "Quand j'ai invité les gens à embrasser l'Islam, tous ont pris un temps de réflexion et d'hésitation, excepté Abou Bakr : il n'a pas hésité ! " (Ibn Ishaq)
Abou Bakr avait une place à part dans le cœur du prophète (saws). Il lui répétait souvent : Abou Bakr, tu es mon compagnon dans ce monde ici bas et tu le seras aussi demain, dans le paradis…
Le Prophète a dit : "S'il m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Dieu, cela aurait été Abou Bakr. Seulement il est mon frère et mon compagnon". (al-boukhâri)
Le seul qui eut le privilège d’accompagner Mohamed (saws) lors de l’émigration secrète de ce dernier de la Mécque vers Médine, c’était Abou Bakr. Il avait alors 51 ans environ.
L’histoire est connue, Lorsque, pourchassés par les Koraïchites, ils se cachent tous les deux dans la grotte et Abou Bakr dit à Mohamed (saws) à ce moment là :"Si l'un d'eux regarde au niveau de ses pieds, il nous verra..."
Et le coran de répondre immédiatement par le biais de Mohamed : "Que penses-tu de deux individus, , Dieu étant leur ‘’troisième’’ ?"
Abou Bakr a été vraiment affligé par la mort du prophète, mais vue sa sagesse, il n’a pas fait de geste que font certains individus lorsqu’ils perdent un être cher. Ce jour là, Abou Bakr s'arrêta devant la porte de la mosquée. Attristé et complètement abattu par ce qui venait d’arriver, il demanda la permission d'entrer dans la maison de sa fille Aïcha puis pénétra dans la demeure. le Messager d'Allâh était mort, allongé sur son lit et ses femmes étaient autour. A la vue d’Abou Bakr, elles voilèrent leurs visages sauf Aïcha. Il découvrit le visage du Messager de Dieu et se pencha sur lui et l'embrassa en pleurant. Il dit : "Ce que prétend Omar Ibn El-khattab est faux. Le Messager de Dieu (saws) est bel et bien mort, je le jure!. Miséricorde de Dieu sur toi, Ô prophète de Dieu! Tu sent si bon, vivant et mort".
Puis il sortit et se dirigea rapidement à la mosquée où il y a avait foule et monta sur le minbar. Abou Bakr appela les musulmans. Ils s'assirent et écoutèrent.
Abou Bakr après l'attestation de foi, parla à l'assistance en disant : Dieu puissant et glorieux a annoncé à son Prophète sa mort alors qu'il était vivant et qu’il était parmi vous. La mort est une vérité et il ne restera aucun parmi vous sauf Dieu puissant et glorieux. N’avez-vous pas lu ce que Dieu dit dans le coran : {Mohamed n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés. S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos pas ? Quiconque retourne sur ses pas ne nuira en rien à Dieu; et Dieu récompensera bientôt les reconnaissants} (sourat 3/144).
Abou Bakr n’a jamais aimé la lourde tâche de Calife. Lorsqu’il fut nommé Amir el Mouminine, le premier dans l’histoire de l’islam, il hésita longtemps avant d’accepter, suite à l’insistance des compagnons du prophète.
Entre autre Omar, lorsque Abou Bakr lui dit : "C'est toi qui m'a fait porter cette responsabilité; mais qui suis-je pour gouverner et juger les musulmans.
Omar lui dit : "Mais tu sais bien que le prophète de Dieu a dit : si le gouverneur fait l’effort pour atteindre la vérité et l’atteint, il a deux récompenses; et s'il fait l’effort pour l’atteindre et se trompe, il a une récompense".
Un compagnon du prophète rapporte : quand on prêta serment à Abou Bakr il s'enferma pendant trois jours. Il sortait chaque jour et disait : "Ô Musulmans! Je démissionne. Prêtez serment à qui vous voulez''
À chaque fois, Ali Ibn Abou Talib lui répondait : "Nous n'acceptons pas ta démission et nous ne te démettons pas. Puisque le Messager de Dieu t'a placé à l'avant, qui donc te fera reculer?"
(à suivre)
xxxx- MGCien Actif
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Re: Abou Bakr Essedik (part one)
baraka allaho fiki
hichothman007- Moderateur Actif
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