Algerie paralysée par des pluies diluviennes

d'apres le quotidien El watan


Deux morts, huit blessés et d’importants dégâts


Alger paralysée par des pluies diluviennes


Deux morts et huit blessés ont été enregistrés suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues hier sur la capitale.

L’effondrement partiel d’un mur sur la route de l’Observatoire à Bouzaréah a provoqué la mort d’une personne, alors que deux autres ont été grièvement blessées à Bologhine. Une cellule de crise a été installée au niveau de la wilaya pour suivre les opérations. Aucune commune de la capitale n’est épargnée par les pluies, relève le lieutenant Bakhti de la direction d’Alger de la Protection civile qui indique que plus de 113 opérations ont été effectuées par les pompiers « mis sur le qui-vive ». Le bilan de la Protection civile fait ressortir également 87 inondations et 18 effondrements à travers toute la capitale. Le pont, réalisé après la catastrophe de Bab El Oued enjambant l’oued Beni Messous sur la RN11 reliant les commune de Aïn Benian à Staouéli, n’a pu résister à la furie des eaux. Les conducteurs se trouvant à hauteur de la station d’épuration de Aïn Benian se sont rabattus sur un vieux pont, datant de 1879 avant d’être obligés par les services de sécurité à prendre des détours pour rejoindre le centre de la capitale. Le même décor de routes bouchées s’offre partout aux automobilistes obligés de rouler pare-choc contre pare-choc. Sur la route de l’ALN, les automobilistes qui se dirigeaient vers le centre de la ville n’ont pu rejoindre leur lieu de travail. La raison en est les réseaux d’évacuation complètement bouchés jusqu’à la place du 2 Mai. Les automobilistes ont dénoncé l’absence d’agents de la police souvent en faction sur la Moutonnière. « Leur présence aurait pu rendre la circulation plus fluide », se désole un automobiliste qui indique que les services de l’entreprise Asrout qui s’enorgueillissent d’avoir engagé 1000 travailleurs « ont été défaillants ». Même constat à la rue Hassiba Ben Bouali où la nouvelle trémie du Hamma a été complètement inondée rendant malaisée la circulation. Il en est de même à Hussein Dey à hauteur de l’hôpital Parnet ou encore à la Glacière où la tension est montée d’un cran à cause du débordement de l’oued El Harrach : des résidants de ce quartier ont placé des barricades sur la route pour protester contre les services techniques de la commune qui les ont « bernés », selon eux.

Peur sur la ville...

Plus grave encore est la situation à Bab El Oued où deux véhicules ont été bloqués par les fortes pluies au niveau du tronçon de Frais-Vallon à Bab El Oued. Des élèves craignant que la situation ne se gâte davantage n’ont pu rejoindre leur classe, à l’instar de l’école d’El Kettar. Les habitants de ce quartier populaire appréhendent une catastrophe similaire à celle qu’ils ont vécue en novembre 2001. Six ans presque jour pour jour, les Babelouedis assistent impuissants au même phénomène de débordement des eaux. Du boulevard Saïd Touati à l’esplanade d’El Kittani, tout a été submergé par des flots qui ont atteint plus d’un mètre par certains endroits. « Les routes sont barrées et les agents des services de la DTP envoyés sur place n’ont rien pu faire, puisque les avaloirs entièrement bouchés n’étaient pas visibles », assurent des résidants de Basetta complètement inondée. « Des torrents d’eau charrient de la gadoue obligeant les commerçants à fermer boutique dès 9h », attestent des habitants du vieux quartier. Des « douiras » se sont aussi effondrées à la Casbah sous l’effet des pluies sans causer, néanmoins, de victimes. Plus loin, sur les hauteurs de la capitale, des routes ont été fermées à la circulation, à l’instar du CW45 qui mène de Beni Messous-centre à Sidi Youcef et Bouzaréah. Les baraquements installés au bord de l’oued Beni Messous démonté n’ont pas résisté aux eaux. L’est de la capitale a connu son lot de catastrophes. Même décor de désolation à Bordj El Bahri, Alger-Plage et Aïn Taya. Les habitants n’ont pu venir à bout des eaux qui ont envahi les maisons et les commerces. Les résidants de Maâmria dans la commune de Heuraoua n’ont pu rejoindre leurs résidences et ont été bloqués sur le CW121 ouvert après l’intervention des services de sécurité vers 11h. Des canalisations bouchées ont éclaté à Alger-Plage, submergeant les chaussées et obligeant les habitants à restreindre leurs déplacements. Aïn Taya n’a pas été aussi épargnée et les pompiers étaient dans l’obligation d’utiliser des pompes dans certains quartiers. A Benzerga, la route était bloquée pendant plusieurs heures. Six habitations précaires à Dergana ont été inondées, tandis que la circulation sur la route reliant El Hamiz à Rouiba a été coupée. En retrait du centre-ville, la circonscription administrative de Baraki n’a pas été épargnée par les pluies torrentielles. Le trafic a été sérieusement perturbé sur les axes routiers reliant les localités de Raïs, le quartier Nezali et les fermes de la périphérie de la commune de Sidi Moussa. Les étudiants et les travailleurs de ces localités déshéritées ont été obligés de rebrousser chemin puisque les transporteurs privés ont garé leurs bus à l’entrée de Baraki où d’immenses retenues se sont formées.
Nadir Iddir
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merci hicham pour ces informations.
allah yarham echouhada, oua yechafi les blessés.

merci mon ami pr ces infoooooooooooooooooooooooo

alger (et méme a oran) redit les parol de abd al"halim [size=18]اني أغرق[/siz]

c pas normal tt ça ..

Allah yerham ennass elli matou, psq machi wahéde machi zoudje, wa Allah aalém, on peut s'attendre à tout maintenant !!! Rabi settar

Salem, c pas sorcier, c’est un travail bâclé, excuse-moi pour le mot.
Pour reprendre ‘ engageant par exemple 100 chômeurs par commune ‘
pour un travail partiel, pour que le travaille soit bien fait, il faudrait qu’il
perçoivent un salaire motivent est a temps, si non le travaille sera bâclé, a mon
avis…. il faut comme même quand donne de l’importance a ces emploies, y a pas que ingénieur, licencié, directeur de….., ext. Vous m’avez compris.

hier le plafond de ma mere à alger a cédé (toiture tuile -platre sur qsabb et charpente en bois) , elle a mis une bassine et attend de mieux reflechir !
c'est une ancienne maison ....

Si c'est une ancienne maison,alors dis lui de faire trés attention.Moi j'ai travaillé pendant quelque temps sur le vieux bâti à la Casbah et Bab El Oued et je peux vous assurer que même sans pluie la situation était déjà trés grave....

Ce matin j'ai fait le trajet Alger-Baïnem.La route était pratiquement obstruée par les boues et terres chariées par les eaux à partir de la foret de Baïnem.Donc je ne pense pas que le probléme réside uniquement dans le nettoyage des regards d'évacuation.Les canalisations sont certes pleines de détritus à plusieurs tronçons,mais elle sont aussi sous-dimensionnées sans oublier qu'on est en présence de ce qu'on appelle une crue "décennale" ou "centenale" d'aprés le calcul des probabilités.Un autre point à soulever est le fait que des gens construisent dans les lits d'oueds,il y a même la cité universitaire pour filles à Dély Brahim qui a été construite par Cosider dans un lit d'oued,ils ont utilisé des pieux de 60,0m pour atteindre le bon sol.Si des pluies diluviennes vont s'abbatre il n' y aura ni bon sol ni pieux..

salut mes freres
que dire et par qu'oi commencé, hier on tous vu la photos des ecoles du sud, et dans cette semaine on a tous vécu les conséquence des intempéries, alors que des millards ce consacre pour des festivitées nos coeurs sont malades ...

hasbouna allah oua ni3ma el ouakil

allah yarham li matou , il faudra à l'avenir construire en prenant en compte le dereglement climatique auxquels l'algerie est tres sujette depuis 2001

Console a écrit:allah yarham li matou , il faudra à l'avenir construire en prenant en compte le dereglement climatique auxquels l'algerie est tres sujette depuis 2001

merci imane...ce que je ponse que il faut voir bien le PDAU de chaque villes en prenant compte le dereglement climatique et apres controler bien les construcion de Genie civil avant ces dégâts c mon point de vue alors les amis qu'elle est la votre

Salem, le problème qui se pose chez nous, c un problème de maintenance,
y’a pas de maintenance régulière. Construction – suivi – contrôle –maintenance je pense !!!

oui je suis d'accord avec karapa et hichamou , on a besoin d'organisme genie civil qui a pour seule mission renovation et rehabilitation de ce qui peut etre deja sauvé , des intemperies et des situations exceptionnelles , on pourrait bcp economiser et eviter de reloger et reconstruire ..

vous pouvez rectifier le mot alger (dans le titre) par le mot algerie .. parce que la même chose ce passe ici a oran ..

merci waleed oui c vrais ce problems touche toute l'algerie mais c domage c le grande titre du journale
le problem c " say9ou win ychouf ehmed" proverbe algerienne

hichothman007 a écrit:merci waleed oui c vrais ce problems touche toute l'algerie mais c domage c le grande titre du journale
le problem c " say9ou win ychouf ehmed" proverbe algerienne