le béton
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le béton
Fabriqué à partir de matériaux de base simples, gravillons, sable et ciment, mélangés avec de l'eau, le béton peut être adapté à de multiples usages, grâce aux progrès réalisés dans sa connaissance, à l'amélioration des méthodes de formulation et aux apports d'additions et d'adjuvants. Son utilisation se multiplie donc. Mais sous son apparente simplicité, le béton est en réalité très complexe. Afin d'obtenir un matériau de qualité qui satisfasse aux exigences essentielles définies par la directive européenne "Produits de construction" il convient de respecter des règles précises au cours de sa fabrication, de son transport et de sa mise en oeuvre.
dijou- Moderateur
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Re: le béton
Le béton est un matériau facile à mouler, autorisant de grandes portées
et compatible avec l’acier. Cette association, cette complémentarité des rôles
ont permis au béton armé et au béton précontraint de se placer en tête des
matériaux de construction actuels.
Au commencement
était la chaux « grasse »- aujourd’hui appelée plus agréablement
« aérienne »- que connaissaient déjà les Etrusques.
Avec la chaux
hydraulique de Louis Vicat et d’Auguste Pavin de Lafarge, la notion de liant
durcissant au contact de l’eau s’impose. L’idée de ciment est déjà dans l’air.
Le premier sera le Portland écossais en 1824, suivi quelques années plus tard
par les ciments fabriqués en France.
Avec le « ciment armé »- premier nom du béton- viennent
ensuite les entrepreneurs qui vont inventer les nouveaux systèmes
constructifs : François Coignet et François Hennebique ;
puis les ingénieurs comme Eugène Freyssinet, qui ouvrira au béton la voie des
travaux publics et de la précontrainte, Charles Rabut, qui sera le premier au
monde à donner un cours sur le béton armé, et Albert Caquot.
À la fin du 20°
siècle on ne cesse de réinventer le
béton armé. Cette période voit se développer l’utilisation du béton sous les
applications les plus diverses : constructions industrielles, agricoles,
silos, aménagements portuaires, trottoirs, chemins de fer, mais aussi mobilier,
fauteuils de théâtre, cercueils, etc. De nombreux brevets, dont une majeure
partie concerne la construction, sont déposés.
Chaque inventeur se bat pour imposer son système.
En France, les plus connus sont François Coignet, Paul Cottancin, Joseph Monier,
Aimé Bonna, Matrai et François Hennebique. Le béton est alors au centre des
débats qui se développent par exemple dans les causeries et les consultations
techniques organisées par la revue Construction moderne. Cette dernière
ne consacre pas moins de 26 articles au béton armé dans la seule année 1894.
et compatible avec l’acier. Cette association, cette complémentarité des rôles
ont permis au béton armé et au béton précontraint de se placer en tête des
matériaux de construction actuels.
Au commencement
était la chaux « grasse »- aujourd’hui appelée plus agréablement
« aérienne »- que connaissaient déjà les Etrusques.
Avec la chaux
hydraulique de Louis Vicat et d’Auguste Pavin de Lafarge, la notion de liant
durcissant au contact de l’eau s’impose. L’idée de ciment est déjà dans l’air.
Le premier sera le Portland écossais en 1824, suivi quelques années plus tard
par les ciments fabriqués en France.
Avec le « ciment armé »- premier nom du béton- viennent
ensuite les entrepreneurs qui vont inventer les nouveaux systèmes
constructifs : François Coignet et François Hennebique ;
puis les ingénieurs comme Eugène Freyssinet, qui ouvrira au béton la voie des
travaux publics et de la précontrainte, Charles Rabut, qui sera le premier au
monde à donner un cours sur le béton armé, et Albert Caquot.
À la fin du 20°
siècle on ne cesse de réinventer le
béton armé. Cette période voit se développer l’utilisation du béton sous les
applications les plus diverses : constructions industrielles, agricoles,
silos, aménagements portuaires, trottoirs, chemins de fer, mais aussi mobilier,
fauteuils de théâtre, cercueils, etc. De nombreux brevets, dont une majeure
partie concerne la construction, sont déposés.
Chaque inventeur se bat pour imposer son système.
En France, les plus connus sont François Coignet, Paul Cottancin, Joseph Monier,
Aimé Bonna, Matrai et François Hennebique. Le béton est alors au centre des
débats qui se développent par exemple dans les causeries et les consultations
techniques organisées par la revue Construction moderne. Cette dernière
ne consacre pas moins de 26 articles au béton armé dans la seule année 1894.
dj1- MGCien Actif
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