mokaddimat ibn khaldoune
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t_salim
waleed27
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waleed27- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
merci infiniment c'est doc tres interessant
t_salim- Expert
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
en cours de telechargement.
merci infiniment waleed.
merci infiniment waleed.
agui- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
avec plaisire les amis
waleed27- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
il faut savoir que la mokadima a été écrit à TIARET.
agui- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
كتب ابن خلدون للمسلمين حتى يتمكنوا من استراك اخطائهم فقرء المقدمة الغرب ومنها كانت انطلاقتهم في ضرب المسلمين العيب ليس في ابن خلدون ولكن العيب في تخلي المسلم عن القراءة و عن العلوم .
soussou- MGCien
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
ce que je n'aime pas chez ibn khaldoun c'est son denigrement aux bédouins , au gens du rural ...il ne les aime pas et n'en s'en cache pas ....à travers ses ecrit ibn khaldoun avait une méthode plus descriptive qu'autre chose lorsqu'on commence à lire dès les premières pages. Maintenant, s'il a proposé un remède, ça serait une aubaine pour nous. Mais en quoi consiste-t-il? Déjà sa méthode descriptive est une solution. Il voulait dire, par là, que l'histoire des mentalités doit être abordée de façon réaliste, où l'observation prime sur les autres considérations; sans donner pour autant à l'événement un caractère sacré ou surnaturel. Ibn Khladoun est, de ce fait, un partisan implicite, de la causalité.
xxxx- MGCien Actif
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
les arabes ont oublié même l'histoire et l'historique nta3 ajdadna.
comme même elmoukadima c'est pas le coran, il contient des idées incomplètes.
comme même elmoukadima c'est pas le coran, il contient des idées incomplètes.
agui- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
Notre “histoire” avec Ibn Khaldoun Par : Mustapha Hammouche
Un colloque est en train de faire revivre Ibn Khaldoun. Cet esprit a quelque chose de fascinant. On serait tenté de le proclamer père de la sociologie universelle, au risque d'être confondu d'incompétence épistémologique ou d'être accusé de verser dans le lyrisme chauviniste de ceux qui n'ont que le passé à faire valoir.
Nos leaders comme nos éminences nous conseillent de lire et de relire Ibn Khaldoun. Peut-être parce qu'ils doutent de notre capacité à le comprendre. À moins que ce ne soit parce qu'ils n'arrivent pas à saisir le sens de son œuvre.
Tout se passe comme si nous avions un rapport patrimonial à nos penseurs : nous le revendiquons au lieu de nous en revendiquer. Pour l'heure, nous apprenons qu'il a vécu à Béjaïa, Tlemcen, Biskra et Tiaret. En voilà un que les Tunisiens n'auront pas, eux qui nous contestent déjà saint Augustin le Bônois !
Ce souci d'appropriation qui prime sur la quête pédagogique se retrouve dans l'intervention d'une chercheuse algérienne qui démontrait que les Arabes s'étaient appropriés Ibn Khaldoun, et l'ont lu bien avant qu'il ne soit exhumé par les Européens.
Puisque Ibn Khaldoun fut un analyste de génie, qu'avons-nous fait pour profiter de ses brillants examens de notre société, disponibles depuis plus de cinq siècles ? Par quel effet avons-nous eu nos hommes des lumières, mais pas nos siècles des lumières ?
Il y a quelque chose de fascinant dans Ibn Khaldoun à l'évidence. Mais fascinante aussi est la manière dont nous le traitons. Parce qu'il est à nous et qu'il jouit d'une reconnaissance universelle, nous nous en réclamons avec une brave insistance. Au lieu de le récupérer, aux sens propre et figuré cela, peut-être aurait-on pu honorer son génie en s'inspirant de ses pertinentes observations pour hâter le développement de sa société héritière.
Sans être khaldounien émérite, on sait par exemple qu'il a établi qu'en période de imran — en gros, construction nationale —, une justice bien faite et bien rendue constitue la meilleure garantie d'homogénéité sociopolitique. On croit savoir aussi que, d'après ses réflexions jusqu'ici peu démenties, la açabia est à l'État ce que le féodalisme est à la modernité.
Dans notre langue et sans avoir à l'importer, nous disposons du principe de l'État de droit comme principe de cohésion nationale et du principe du dépassement du régionalisme et du tribalisme comme principe de modernité. Cela nous avance à quoi ?
Mais peut-être ne pense-t-on qu'à consolider le pouvoir au lieu de consolider la société, la raison politique n'ayant rien à voir avec la raison scientifique. “Tout édifice monarchique doit reposer sur deux fondations. La première est la force et l'esprit de corps, c'est-à-dire l'armée. La seconde est l'argent qui fournit la solde des troupes et entretient toute la structure de l'État. C'est là, à ces deux bases, que s'attaque la décadence. On verra successivement comment elle s'en prend à la force d'une dynastie et à son esprit de corps, puis comment elle porte atteinte aux finances de l'État et à ses revenus ...” C'est de lui.
Et “l'histoire se répète”, c'est de lui aussi.
Un colloque est en train de faire revivre Ibn Khaldoun. Cet esprit a quelque chose de fascinant. On serait tenté de le proclamer père de la sociologie universelle, au risque d'être confondu d'incompétence épistémologique ou d'être accusé de verser dans le lyrisme chauviniste de ceux qui n'ont que le passé à faire valoir.
Nos leaders comme nos éminences nous conseillent de lire et de relire Ibn Khaldoun. Peut-être parce qu'ils doutent de notre capacité à le comprendre. À moins que ce ne soit parce qu'ils n'arrivent pas à saisir le sens de son œuvre.
Tout se passe comme si nous avions un rapport patrimonial à nos penseurs : nous le revendiquons au lieu de nous en revendiquer. Pour l'heure, nous apprenons qu'il a vécu à Béjaïa, Tlemcen, Biskra et Tiaret. En voilà un que les Tunisiens n'auront pas, eux qui nous contestent déjà saint Augustin le Bônois !
Ce souci d'appropriation qui prime sur la quête pédagogique se retrouve dans l'intervention d'une chercheuse algérienne qui démontrait que les Arabes s'étaient appropriés Ibn Khaldoun, et l'ont lu bien avant qu'il ne soit exhumé par les Européens.
Puisque Ibn Khaldoun fut un analyste de génie, qu'avons-nous fait pour profiter de ses brillants examens de notre société, disponibles depuis plus de cinq siècles ? Par quel effet avons-nous eu nos hommes des lumières, mais pas nos siècles des lumières ?
Il y a quelque chose de fascinant dans Ibn Khaldoun à l'évidence. Mais fascinante aussi est la manière dont nous le traitons. Parce qu'il est à nous et qu'il jouit d'une reconnaissance universelle, nous nous en réclamons avec une brave insistance. Au lieu de le récupérer, aux sens propre et figuré cela, peut-être aurait-on pu honorer son génie en s'inspirant de ses pertinentes observations pour hâter le développement de sa société héritière.
Sans être khaldounien émérite, on sait par exemple qu'il a établi qu'en période de imran — en gros, construction nationale —, une justice bien faite et bien rendue constitue la meilleure garantie d'homogénéité sociopolitique. On croit savoir aussi que, d'après ses réflexions jusqu'ici peu démenties, la açabia est à l'État ce que le féodalisme est à la modernité.
Dans notre langue et sans avoir à l'importer, nous disposons du principe de l'État de droit comme principe de cohésion nationale et du principe du dépassement du régionalisme et du tribalisme comme principe de modernité. Cela nous avance à quoi ?
Mais peut-être ne pense-t-on qu'à consolider le pouvoir au lieu de consolider la société, la raison politique n'ayant rien à voir avec la raison scientifique. “Tout édifice monarchique doit reposer sur deux fondations. La première est la force et l'esprit de corps, c'est-à-dire l'armée. La seconde est l'argent qui fournit la solde des troupes et entretient toute la structure de l'État. C'est là, à ces deux bases, que s'attaque la décadence. On verra successivement comment elle s'en prend à la force d'une dynastie et à son esprit de corps, puis comment elle porte atteinte aux finances de l'État et à ses revenus ...” C'est de lui.
Et “l'histoire se répète”, c'est de lui aussi.
xxxx- MGCien Actif
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
merci beaucoup Imane.
agui- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
mafhamt fiha walou
waleed27- Administrateur
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Re: mokaddimat ibn khaldoune
merci mon fere c'est trés interessant
brahym- MGCien
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